dimanche 3 mai 2009

Face à la crise

Nous les fonctionnaires, les salariés des secteurs public et conventionné, les pensionnaires et rentiers, les héritiers, les privilégiés de père en fils et de mère en fille...,

... confrontés au licenciement récent de dizaines de milliers de salariés européens,
... confrontés à la détresse de nombreux jeunes diplômés sans perspective d'emploi,
... plongés dans une ambiance sociale d'incertitude et d'angoisse,

oui, nous,

... nous ne pouvons plus nous payer le luxe d'ignorer la crise qui touche nos pays "riches", la crise dans laquelle plongent depuis de troip longues années les pays en voie de développement,
... nous n'avons plus le droit de rester indifférents, de continuer notre train-train usuel, de "consommer" la vie comme si de rien n'était.

Il serait trop facile, il serait lâche, il serait irresponsable d'inculper les seuls banquiers, les seuls chefs d'entreprise, les seuls politiciens et autres grands pontifes sociaux.

Nous sommes interpellés. Oui, nous aussi!

Pour nous méfier des bénéfices rapides.
Pour nous associer à la production et non selement à la consommation de biens.
Pour renoncer aux gains qui se font aux dépens d'autrui.
Pour investir d'autres ressources que notre seul fric.
Pour payer des prix fair-play pour les produits en provenance des régions pauvres.
Pour soutenir des produits obtenus dans le respect de l'environnement.
Pour réorganiser le monde du travail à une échelle interpersonnelle basée sur le contact direct entre patrons et salariés.
Pour déglobaliser le commerce de l'argent.
Pour être solidaires avec celles et ceux que la crise affecte de plein fouet.
Pour mettre en cause tous privilèges injustifiables.

C'est le message de la journée du 1er mai!
C'est l'enjeu qui doit nous fédérer au-delà de nos différends, qu'ils soient philosophiques, religieux, politiques, culturels ou ethniques.

Schoos, le 3 mai 2009.

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